Dans un contexte géopolitique où les considérations environnementales ont reculé devant la crise énergétique, la 27ème conférence des parties (COP) organisée par l’ONU s’est tenue à Charm El-Cheikh, en Egypte.
En effet, depuis le 6 novembre 2022, les États parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) sont réunis dans la station balnéaire de Charm El-Cheikh en Égypte dans le cadre de la 27e Conférence des parties sur le climat (Cop 27). Alors que les événements climatiques extrêmes s’intensifient et que la crise énergétique induit une augmentation de la consommation de charbon, énergie fossile la plus polluante, le laxisme des États face à l’urgence climatique continue d’éloigner le monde des objectifs qu’ils s’étaient fixés. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est accablant : le réchauffement climatique atteindrait entre +3,2 et 5°C à l’horizon 2100, bien au-dessus de la limite des 1,5°C de réchauffement fixés par les Accords de Paris.
Les conséquences de ces événements climatiques extrêmes sur les droits humains sont désastreuses. L’épuisement des ressources et les conflits engendrés, les migrations environnementales et climatiques, les atteintes aux droits à la santé, à l’eau, à l’alimentation, au logement ou encore à la vie touchent particulièrement les personnes les plus vulnérables comme les populations vivant dans des situations précaires ou d’extrême pauvreté, les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les peuples autochtones, les minorités, etc.
De très récentes études ont montré que les jeunes sont eux aussi de plus en plus préoccupés par cette situation, car étant au premier rang, d’où les différents mouvements de jeunes à travers le monde pour se garantir une planète vivable et habitable.
Les jeunes écologistes de club JCDE (Jeune Consciente des défis de l’Environnement) d’Atakpamé ne sont pas du reste. Ils se sont réunis ce dimanche 6 novembre 2022, date du début de la COP27, pour une session de formation.
Le thème de leur entretien était intitulé ” De la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques à la COP 27 “.
Cette initiative avait pour objectif de permettre à ces jeunes écologiques de connaitre l’historique des COP, et son objectif. A l’issue des échanges, les jeunes militants ont vivement souhaité que ce rendez international du climat ne soit pas juste une rencontre de plus, mais qu’il se solde par des décisions et engagements fermes et concrets des différents acteurs, pouvant aboutir à des actions concrètes dans la maitrise du réchauffement climatique.
Gédéon, élève en classe de 1ère A4, membre de JCDE, a exhorté les Etats à intensifier les programmes de reboisement, à mettre un accent sur la gestion des déchets et aussi à veiller à la diminution de l’émission des gaz à effet de serre.
Pour Thurin, élève en terminale A4, « Nous devrons comprendre que l’environnement n’a pas que des devoirs mais aussi des droits que nous devons respecter pour la survie de l’espèce humaine. Il est clair que l’environnement n’a pas besoin de l’homme pour exister mais par contre l’homme a besoin de l’environnement pour survivre. D’où faudrait être conscients et respecter fermement les règles et solutions proposées aux COP ».
Pour sa part Bienvenue Adjo, élève en 2nde A4, a encouragé vivement les différents acteurs présents en ce moment à la COP 27, à évaluer minutieusement à la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques pour trouver des solutions appropriées au réchauffement climatique.
Quand à Giovanni, élève en terminale 1ère D, il a lancé un vibrant appel à toute la jeunesse mondiale à se lever et à s’unir pour protéger notre terre nourricière qui subit les effets dévastateurs, suite aux multiples actions de l’homme.
Notons que la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) s’appuiera sur les résultats de la COP26 pour agir sur un éventail de questions essentielles pour faire face à l’urgence climatique, de la réduction urgente des émissions de gaz à effets de serre au renforcement de la résilience et à l’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques, en passant par le respect des engagements à financer l’action climatique dans les pays en développement.
Jean-Marc E.
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