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Education : Liberté recouvrée pour les 5 élèves de Dapaong

 

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Les bonnes nouvelles se succèdent pour les acteurs de l’éducation nationale arrêtés dans le cadre du mouvement de grève qui a perturbé les cours au cours de l’année académique 2021-2022. Deux semaines après la libération de trois enseignants, intervenue le 5 octobre 2022, journée de l’enseignant, c’est le tour des élèves de recouvrer leur liberté aux premières heures de ce lundi 17 octobre 2022.

Au nombre de cinq, ces élèves Bamok Fatou (23 ans) élève au lycée Nano,  classe de terminale ; Konene Sita (23 ans), élève au lycée de Cinkassé en classe de terminale ;  Alaka Mohanz (22 ans), élève  au lycée de Tandjouaré en classe de terminale ( major général) ; Sanwogou Lepaguenibe (18 ans), élève en classe de troisième à Tandjouaré ; et  Tarkpatike Yendoubou, (19 ans), élève au lycée Tandjouaré en classe de terminale ; ont été tous arrêtés en avril 2022 en marge d’une manifestation de scolaire réclamant leurs enseignants. 

 Lire aussi: Les élèves emprisonnés dans les Savanes: « Ce n’est pas parce qu’on est élève qu’on va penser que tout est permis », tranche le ministre Lolonyo Anakoma-Apedoh

Accusés de troubles à l’ordre public, ces élèves ont passé six mois de détention et raté les examens de fin d’année. Le juge en charge du dossier, selon nos confrères de RFI, réclamait 300 000 F CFA pour chacun avant de les libérer. Finalement, ils ont été libérés sans qu’aucune somme n’ait été payée. A la reprise des cours pour la nouvelle année, des voix se sont levées pour exiger leur libération vue qu’ils ont déjà payé par leur geste une année blanche. 

 Lire aussi: « Il faut les enfumer » dixit Général Yark à propos des manifestations des élèves

Interpellée sur la question lors de la journée internationale de la jeune fille (JIFi) célébrée le 11 octobre de chaque année, le ministre  l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Mme Adjovi Lolonyo Anakoma-Apedoh, a lâché que personne n’est au-dessus de la loi et que la justice allait trancher leur sort. « « Ce n’est pas parce qu’on est élève qu’on va penser que tout est permis », avait-elle dit.

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Libérés, ces enfants doivent  bénéficier d’un accompagnement psycho-social qui leur permettra de passer le temps de l’isolement et se relancer dans la société sans préjudice.

Cette libération marque la décrispation de la tension dans le domaine de l’éducation et favorisera  la sérénité dans le secteur.

 

Clarisse AFANOU

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1 commentaire
  1. Anonyme L'utilisateur dit

    Tout à fait normal de les libérer,qui peut accepter que celui qui t'apprend soit arrêtes tu ne va pas revendiquer

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