La période pré-électorale reste tendue au Sénégal malgré l’annonce du président Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat. Le principal favori du scrutin présidentiel prévu l’année prochaine dans le pays, Ousmane Sonko n’a pas encore fini avec la justice de son pays.
Inculpé pour « appel à l’insurrection et complot contre la sureté intérieure de l’Etat », l’opposant âgé de 49 ans, voit de plus en plus de stratagèmes dressés devant lui dans le but de l’empêcher de briguer la magistrature suprême.
Tout porter à croire que Macky Sall après sa déclaration de ne plus se présenter au scrutin utilise la justice pour écarter les prétendants sérieux à sa succession.
Moins de deux heures après son inculpation, son parti, le PASTEF, a été dissout par le ministre de l’Intérieur Antoine Diome pour « ses fréquents appels à l’insurrection ».
Parallèlement, la connexion internet est coupé dans le pays.
Ousmane Sonko est sous le coup de plusieurs procédures judiciaires. Il a été condamné à six mois de condamnation pour sursis et deux ans de condamnations pour corruption de la jeunesse.
Clarisse AFANOU
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