

Lynché sur les réseaux sociaux, impuissant face aux démisions en cascade au sein de sa formation politique, Gerry Taama, le président du Nouvel engagement togolais (NET), doit faire face à une nouvelle inattendue. Il s’agit de la saisine de la Cour constitutionnelle par une candidate pour retrait de sa candidature.

En effet, dans un courrier en date de ce 2 avril 2024 transmis à la Cour constitutionnelle et dont TOGO SCOOP a eu une copie, Koumayi Bikonibiyate, ex 2ème vice-présidente du NET, a informé la Cour constitutionnelle du retrait de sa candidature aux élections législatives du 20 avril 2024 sur la liste du NET dans la circonscription électorale de Bassar.
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Ce retrait, motive l’ancienne vice-présidente du NET, par « les différends internes et les divergences d’opinion qui ont compromis ma capacité à représenter efficacement le parti et ses valeurs au cours de cette élection ».
« Je vous prie de bien vouloir prendre acte du retrait de ma candidature aux élections législatives et de ma démission au sein du parti politique le NET. Je vous prie également de procéder conformément aux procédures en vigueur pour pouvoir au poste vacant », écrit Koumayi à la Cour.
Cette dernière va-t-elle procéder au retrait de cette candidature sur la liste ou va-t-elle procéder au retrait pur et simple de la liste ou va-t-elle ignorer la requête de la candidate à moins de 48h du début de la campagne électorale ? La suite nous édifiera.
Selon nos informations, les divergences au sein du parti de Taama se règleront dans les prochains jours auprès des juridictions du pays.
Est-ce le début de la fin de ce jeune politicien qui se donnait des ambitions présidentialistes à l’aune de l’an 2030. Ancien militaire, Gerry Taama avait emballé les esprits faibles pour qui, il était l’opposant qui va succéder à Faure Gnassingbé. Mais la modification constitutionnelle intervenue le 25 mars 2024 alors que quelques heures avant ce vote il déclarait orbi et urbi que sa formation s’opposera à cette proposition de modification constitutionnelle pour finalement voter le texte a fini par donner raison à ceux qui n’ont jamais cru qu’un militaire quoique démissionnaire puisse faire librement la politique au Togo. Commença alors une descente aux enfers du président du NET à quelques jours des législatives auxquelles le parti se donne pour objectif de remporter une vingtaine de sièges.
Wait and see…
Albert AGBEKO
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Je ne comprends pas pourquoi des intellectuels peuvent suivre en politique un militaire déserteur.
Qui vous a dit qu’il a déserté ?