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Mme Gnakadé dans la défiance à UNIR

 

Entre l’ancienne ministre des Armées, Mme Essossimna Marguerite Gnakadé et Essohanam Batchassi qui a la légitimité et la légalité à agir au nom du Mouvement Jeunes sans frontière pour le développement du Togo (JSFDT) ?

Depuis que l’ancienne directrice de la BTCI s’est mise en retrait vis-à-vis du parti présidentiel à la suite de son départ du gouvernement, tout est mis en œuvre pour créer une dissidence au sein du mouvement qu’elle dirige comme certains partis politiques et mouvements politiques avaient connu par le passé. C’est ainsi qu’après des tentatives infructueuses d’intimidation, de menace et de séquestration des membres du mouvement pour la démettre de la tête du mouvement, le 16 juin 2023 une « pseudo assemblée générale extraordinaire » a été organisée. Celle-ci, en violation des textes qui régissent le fonctionnement du mouvement, a abouti à l’exclusion dudit Mouvement de certains de ses membres dont Madame Essossimna Marguerite Gnakad2é, la présidente.

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Toute chose qui fait déclarer la présidente de la JSFDT que les décisions qui découlent de cette assemblée générale sont « nulles et de nul effet et n’engagent dans cette logique que les initiateurs d’ailleurs méconnus des instances du Mouvement ». Aussi, rappelle-t-elle, qu’aucun membre du Comité de surveillance qui dispose des pouvoirs les plus étendus pour orienter la gestion de toutes les affaires du Mouvement, et particulièrement dans le cas d’espèce, de « proposer à l’attention de l’Assemblée générale, l’exclusion d’un membre pour tout motif jugé grave, n’était présent à cette pseudo assemblée générale ».

Par conséquent, Mme Gnakadé dénie le droit au président élu au sortir de cette assemblée générale d’agir au nom du mouvement.

Malgré ces mises en garde, M. Batchassi, le président élu au sortir de cette assemblée générale procède à l’installation des bureaux locaux du mouvement dans certaines préfectures du pays pour, dit-il, la redynamisation des antennes locales du mouvement.

C’est ainsi qu’après Aného, le 19 août 2023, Sotouboua les 25 et 26 août, Batchassi et sa bande mettront cap bientôt sur Atakpamé. C’est dans ce cadre qu’ils ont fait une escale dans cette localité pour une prise de contact avec monsieur Noumonvi AGOUNKEY, maire de la commune de l’Ogou 2 afin d’anticiper les discussions relatives aux préparatifs de ladite rencontre.

« Le fait est plus nuisible et malveillant que monsieur Essohanam Batchassi, qui se prétend abusivement, dans une illusion et une illégalité totales, président du Mouvement, se targue le luxe et l’audace d’attribuer la paternité des acquis et des réalisations de l’association JSFDT au président de la République en déclarant que « Toutes ces réalisations ont été possibles grâce aux soutiens de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République, Président National du Grand parti UNIR », souligne la présidente du mouvement dans un communiqué rendu public le 25 août 2023.

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Ce qui est curieux dans cette histoire est que « notre grand parti UNIR » qui prétend être le mieux structuré, le plus décentralisé avec une présence remarquée dans les coins et recoins du pays, s’approprie la paternité des actions menées par un mouvement sur le terrain pour être visible. Drôle de grandeur !

Pour sa part, le mouvement JSFDT rappelle à l’opinion nationale et internationale que depuis sa création, il a mené ses activités sur fonds propres découlant des cotisations des membres et des dons internes ; et qu’en tant que « personne morale, elle dispose d’un patrimoine et des acquis qu’on ne saurait mettre à l’actif d’une seule personne, fût-elle président de la République. Il est à préciser que le mouvement n’a jamais reçu un financement du parti UNIR, bien au contraire, il a plutôt été toujours combattu par certains leaders de ce parti. Le Mouvement met au défi l’auteur de ses propos d’en rapporter les preuves », écrit la présidente Gnakadé dans son communiqué.

Elle met en garde « ces imposteurs » sur la gravité des actes qu’ils continuent de poser au nom du Mouvement qu’ « ils n’ont ni la légitimité, ni la légalité de représenter; ils en répondront le moment venu et devant l’histoire ». Enfin, le Mouvement JSFDT demande à ses membres et aux populations de ne pas se prêter à ce jeu malsain, et de rester mobilisés autour des actions du JSFDT visant le renforcement des valeurs républicaines et la recherche des voies d’une gouvernance responsable, saine et démocratique pour notre cher pays le Togo, conclut Mme Gnakadé.

 

 

Francine DZIDULA

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