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OMS : Une mini-retraite pour bouter le harcèlement hors de l’organisation

Après 12 mois d’activités acharnées sous pression et sous stress, faire une pause bilan et se relancer est une bonne chose. C’est ce à quoi s’attèle l’Organisation mondiale de la santé (OMS)-Bureau du Togo qui a réuni tout son personnel les 20 et 21 décembre en une mini-retraite à Baguida, environ une vingtaine de km à l’Est de Lomé. Cette retraite n’est pas de tout repos puisqu’elle est ponctuée de formation sur l’exploitation, des abus et du harcèlement sexuels. Ce choix rentre dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme et de campagne contre les violences basées sur le genre.

TOGOCOM

A l’ouverture, la Représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr Binta Tidiane Fatoumata Diallo a rappelé que conformément à sa vision et stratégie de prévention de l’exploitation, des abus et du harcèlement sexuels, l’Organisation mondiale de la santé veille à créer un environnement pour le personnel et les bénéficiaires qui soit exempt des abus, exploitations et harcèlements sexuels et où chacun est traité avec respect et dignité. A cet effet, poursuivra-t-elle, « dans toutes les communautés où intervient l’OMS, les individus ont le droit d’être traités avec dignité et respect et de recevoir protection et assistance sans crainte d’exploitation et d’abus sexuels, et l’OMS a la responsabilité de prévenir de telles violations. Étant donné qu’elles sont fondées sur un rapport de force inégal, les relations sexuelles entre les membres du personnel de l’OMS et les bénéficiaires de l’aide nuisent à la crédibilité et à l’intégrité du travail de l’OMS et de l’Organisation des Nations Unies. De ce fait, elles sont fortement interdites », a souligné Dr Diallo en promettant la tolérance zéro à tout acteur de ces abus.

La Représentante résidente de l’OMS a appelé tous les membres du personnel de l’OMS et ses partenaires à signaler sur le lieu de travail tout cas réel ou présumé de méconduites sexuelles et d’autres types de comportement abusif en vue de promouvoir un lieu de travail sûr et respectueux.

Pour Dr Diallo la période actuelle est propice pour entreprendre des reformes inclusives, non discriminatoires et qui offrent des opportunités équitables aux filles et aux garçons, aux femmes et aux hommes, y compris les personnes handicapées d’accéder aux services sociaux de base de qualité, de participer pleinement à la Gouvernance de leur propre pays, et réaliser ainsi leurs aspirations légitimes en luttant contre l’inconduite sexuelle dans les interventions.

C’est dans ce cadre que se situe cette mini retraite, reconnait Dr Diallo, et qui vient renforcer le mécanisme déjà existant, afin de lutter efficacement contre ce fléau qui terni l’image de l’organisation.

HCRUNN

Tout en reconnaissant qu’au Togo il n’y a pas eu de cas signalé de harcèlement, Dr Diallo a quand même plaidé pour que « chacun de nous a un rôle à jouer et doit s’engager dans la mise en œuvre des actions devant contribuer à atteindre cet objectif de rendre notre environnement de travail respectueux des valeurs de l’OMS et nos interventions sur le terrain dans le strict respect de la dignité et des droits des populations bénéficiaires directes de notre aide ».

Notons qu’à l’issue de cette mini-retraite chaque personnel de l’organisation a signé le code de bonne conduite de l’organisation contre le harcèlement y compris sexuel.

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Clarisse AFANOU

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