L’Inspection d’enseignement secondaire général (IESG)-Sotouboua serait-il sexuellement l’inspection la plus active du Togo ? Tenez ! en l’espace de deux mois, trois scènes sexuelles mettant le plus souvent en relation le corps professoral ont été rapportés. La dernière en date s’est déroulée la semaine dernière. L’enseignant impliqué a été déféré le mardi 23 janvier 2024 à la prison civile de Sokodé.
O. A., la trentaine, enseignant de français au CEG Tembio, environ une dizaine de km à l’Est d’Adjengré, est accusé de séquestration et d’abus sexuel sur une élève, une mineure de 16 ans.
L’enseignant qui réside à Adjengré va dispenser les cours à Tembio. A l’insu des parents, il a fait venir chez lui, son élève en classe de 4ème qu’il a gardé durant quatre jours.
Cette disparition a laissé les parents dans le désarroi total. Des recherches infructueuses durant quatre jours, ce n’est que le cinquième jour que certaines informations ont permis aux parents de savoir que leur fille se trouve chez son enseignant.
C’est ainsi que les parents ont déposé plainte auprès du commissariat de police d’Adjengré qui a interpellé le professeur. Très rapidement, la procédure judiciaire enclenchée a évolué et a entrainé le dépôt de l’enseignant hier mardi à la prison.
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Au Togo, l’Assemblée nationale a adopté le 29 novembre 2022 la loi portant sur la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel. Selon cette loi : Tout acte sexuel, même consenti, commis sur la personne de l’apprenant de 15 ans ou par abus d’autorité, violence, contrainte, menace ou surprise constitue une infraction pénale. Lorsque l’apprenant victime est mineur de plus de quinze (15) ans, la contrainte morale ou la surprise peuvent résulter de la vulnérabilité, de la différence d’âge existant entre la victime et l’auteur des faits et/ou de l’autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur la victime. Lorsque l’apprenant victime est un mineur de moins de quinze (15) ans, la contrainte morale ou la surprise résultent du seul fait de l’âge de la victime.
Tout auteur d’atteinte à l’intimité de l’apprenant, est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (1) an à trois (3) ans et d’une amende de deux millions (2 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA ou de l’une de ces deux peines.
Si l’auteur de la violation a agi par détournement ou abus des pouvoirs attachés à ses fonctions, il est puni d’une peine d’emprisonnement de trois (3) à cinq (5) ans et d’une amende de cinq millions (5 000 000) à vingt millions (20 000 000) de francs CFA ou de l’une de ces deux peines.
Clarisse AFANOU
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Il faut bien faire qqch pour décourager les prédateurs. Seulement je ne sais pas à quel catégorie de togolais correspondent les montants de ces amandes. Pour le consentement, je crois qu’une fille de plus de 15ans sait ce qu’elle fait et pour la sécuriser, il aurait fallu exiger que les parents soient tenus informés de ce consentement.
Les anciennes générations d’hommes (80/90)pensent que lorsque les nouvelles générations de jeunes filles (2000) sont gentilles avec eux c’est qu’il y attirance. Une fille de la nouvelle génération peut te dire je t’aime mais ça n’a pas le même sens comme l’ancien génération d’homme le pense. La vielle génération d’hommes doit être sensibilisé sur le mindset de la nouvelle génération de filles.