Lomé, la capitale togolaise, abrite depuis le lundi 21 novembre 2022 un atelier régional de planification stratégique de la pharmacovigilance et l’immunisation en Afrique. Organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette rencontre de Lomé est placée sous le thème : « Rendre résilients nos systèmes de pharmacovigilance ». Cette rencontre témoigne de l’engagement de l’institution onusienne à accompagner les pays participants à améliorer leur système de santé.
Malgré les avancées techniques, technologiques, réglementaires effectuées dans le développement des médicaments, la surveillance des événements indésirables médicamenteux et une bonne traçabilité des préoccupations des patients demeurent essentielles.
Les problèmes de santé publique de ces dernières années ont conduit à des développements en urgence de produits de santé comme les vaccins contre la Covid-19 et le nVPO2 ainsi que leur utilisation à grande échelle, après délivrance d’autorisation d’utilisation d’urgence. Ces situations soulèvent avec acuité la nécessité de systèmes de pharmacovigilance performants et représentent des opportunités d’améliorer la résilience des systèmes de santé.
C’est dans ce sens que la rencontre de Lomé représente une opportunité de faire évoluer la pharmacovigilance en Afrique. La pharmacovigilance, faut-il, le rappeler est un maillon essentiel dans le dispositif de sécurisation du parcours patient.
« Les grands enjeux de la pharmacovigilance sont d’abord transfrontaliers », a déclaré le ministre délégué, chargé de l’accès universel aux soins, Mme Akla Agba Assih. A cet effet, elle a appelé « à décloisonner la pharmacovigilance au-delà des frontières grâce à une collaboration plus intensive, un partage d’expérience renforcée, un partage de données plus optimisée grâce au numérique et une mutualisation des bonnes pratiques ».
« Rechercher, veiller, analyser, communiquer, organiser, mutualiser, sauvegarder, sécuriser, tel est votre quotidien pour nous protéger. Pour cela, il faut de la passion et de la persévérance pour rendre davantage nos systèmes de pharmacovigilance robustes, agiles et résilients. Et cette fonction fait de vous, parmi d’autres acteurs, des veilleurs de santé des patients et des éclaireurs de l’avenir », a indiqué le ministre.
A noter que prennent part à cette rencontre 18 pays de l’Afrique de l’ouest et de l’Est.
Clarisse AFANOU
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