Le REPSFECO lance la campagne pour une lutte solidaire contre l’extrémisme violent et la consolidation de la paix au Togo et dans le Sahel

 

 

Les crises sociopolitiques ajoutées aux incessantes attaques terroristes, dans les pays de la CEDEAO comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Bénin et récemment le Togo entraînent actuellement beaucoup de massacres. Ces dernières années, la question de l’insécurité liée aux conflits, à l’extrémisme violent et au terrorisme est devenue très préoccupante dans les rencontres diplomatiques régionales et internationales. Fort de cette situation, les responsables des cellules nationales du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO) ont lancé devant les professionnels de médias mardi 22 novembre à Lomé leur projet de campagne pour la prévention de l’extrémisme violent et la consolidation de la paix au Togo et dans l’espace CEDEAO.

De plus en plus, le nombre de victimes d’attaques terroristes s’est multiplié par cinq dans la région ouest africaine. Cette situation expose les pays à une fragilisation sécuritaire qui porte atteinte aux initiatives de développement socioéconomique dans son ensemble selon les responsables de REPSFECO. Pour la présidente nationale Adandogou-Agounke Kekéli Jeanine, l’objectif de la campagne vise une forte mobilisation des femmes, des jeunes et des communautés pour le maintien de la paix au Togo, dans la région du sahel et de l’Afrique de l’Ouest.

« Nous avons tous un rôle à jouer dans la promotion de la paix. C’est pourquoi chaque organisation féminine choisit un moyen essentiel d’y contribuer en menant des actions pour un monde où la compassion et l’empathie l’emportent sur la suspicion et la haine, c’est le cas des 17 organisations membres implantées dans l’une ou l’autre région du Togo du nord au sud. Notre but est d’amener les populations à prendre conscience des problématiques sécuritaires au Togo et dans la région ouest africaine en vue du renforcement du système d’alerte précoce de tout genre et également encourager et mobiliser les acteurs politiques, sociaux et communautaires du Togo à plus d’engagement en faveur de la paix et dans la mise en œuvre des résolutions notamment la R1325 du CSNU relative à la participation des femmes », a indiqué Adandogou-Agounke Kekéli Jeanine, la présidente nationale de REPSFECO.

Plusieurs activités seront effectuées pendant la campagne à savoir des ateliers de brassage inter-culturel pour garantir le vivre-ensemble entre les citoyens autochtones et les étrangers, des ateliers d’échange entre acteurs sur la résolution 1325 et également quelques émissions radiophoniques sur des thèmes bien précis seront faits. Pour madame Odoh Ama Sika, membre du réseau, tous les acteurs doivent œuvrer pour éliminer le mal commun qui compromet le bien-être des générations futures.

« Que cette lutte soit le combat de nous tous. Nous devons nous mobiliser pour soutenir toutes les actions en matière de prévention et de lutte contre l’avancée du terrorisme et de l’extrémisme violent. C’est pourquoi notre réseau veut renforcer la cohésion sociale entre les forces armées et la population civile, les différentes classes politiques et les acteurs de la société civile. Nous allons également travailler pour réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire et autres inégalités entre les populations », a précisé madame Odoh Ama Sika, membre de REPSFECO et membre de l’association Ahuefa.

Notons que la cellule togolaise du REPSFECO est constituée en ce jour de 19 organisations féminines dont AFEL, AHUEFA, ALAFIA, ASFEEN, AVIP, AVP, CCoFT, COFEB, COLOMBE, ECHOPPE, FLORAISON, GF2D, MMFT, ODJOUGBO, PAFED, QUAVIFF, RAFAO, WANEP-TOGO et WILDAF-TOGO.

 

Marc GNAZOU

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