La première descente de Madjoulba sur le terrain

 

 

10 jours après sa nomination dans le gouvernement de Victoire Dogbé au très stratégique poste du ministère de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, est allé à la rencontre des populations togolaises. A la faveur de l’opération d’assistance humanitaire en vivres et non vivres aux populations sinistrées du Grand-Lomé, le ministre, a pour la première fois, été en contact avec celles-ci. C’était à Baguida, environ une vingtaine de km au Sud-est de Lomé.

Sur le terrain du CEG Baguida des centaines de victimes des dernières inondations qu’a connue la partie méridionale du pays, étaient rassemblées. Certains parmi eux tenaient des nouveau-nés dans les bras. Dans les regards, la mélancolie transparait. D’autres estiment avoir tout perdu. Comme une bouée de sauvetage, ils attendent beaucoup de cette assistance même si elle n’est qu’une goutte d’eau dans la mer, elle contribuera un tant soi peu à alléger les souffrances de ces couches devenues vulnérables.

Se tenant face des victimes, le ministre Madjoulba entame : « les autorités ont été très sensibles et le gouvernement s’est toujours montré solidaire avec vous, nos concitoyens victimes de ces intempéries ».

Tout en réitérant la compassion du gouvernement à ces populations face à toutes les situations qu’elles traversent et qui pourraient arriver malgré les précautions et les préventions du gouvernement, l’ancien Ambassadeur du Togo en France lâche : « nous sommes avec vous, acceptez le peu de moyens que nous venons de vous remettre », témoignant ainsi sa proximité envers une population durement éprouvée par les intempéries.

Dans son speech, le ministre Madjoulba n’a pas manqué de rendre hommage au président de la République Faure Gnassingbé pour sa vision éclairée dans la gestion des situations d’urgence et ses orientations empreintes d’humanisme et de bienveillance à l’endroit de tous les concitoyens sans distinction aucune.

Et enfin, il a remercié l’OCDI, l’organisation caritative catholique qui est un partenaire du gouvernement sur ce projet.

Intervenant à son tour, le ministre de l’Action sociale, Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, a admis que cette situation on ne peut l’imputer à personne. Elle est la conséquence des dérèglements climatiques. Toutefois, elle a prodigué des conseils à la population les invitant à planter des arbres, à éviter la déforestation et à construire dans des zones inondables.

Néanmoins, a-t-elle poursuivi, quand ces situations arrivent, le gouvernement n’abandonne pas les populations à leur triste sort. Il fait son possible pour évacuer l’eau et pour venir à la rescousse des sinistrés.

Toutefois, a précisé Mme Apédoh-Anakoma, « ces dons ne peuvent pas remplacer les pertes que vous avez eue. Ce n’est que des aides et nous vous prions de les considérer comme tel pour qu’elles puissent combler le vide aussi petit soit-il », a estimé le ministre implorant Dieu pour que ces situations d’incendie ou d’inondation ne se présentent plus au Togo.

Le représentant du chef canton de Baguida, M. Gaglo Edje, a pour sa part remercié les autorités pour leur geste en direction des populations sinistrées. Il a aussi plaidé pour une pulvérisation d’insecticide dans les zones inondées pour éviter les maladies surtout diarrhéiques.

Les bénéficiaires à l’instar des dames Kpomassi et Adjala ont aussi de leur côté remercié le gouvernement et particulièrement le président de la République pour ce geste à leur endroit.

« Nous remercions le gouvernement et le président de la République qui se sont rappelés de nous. Nous prions pour leur vie, et que Dieu leur rende au centuple mais nous demandons qu’ils continuent toujours par nous assister », ont-elles insisté.

Fruit d’un partenariat entre le gouvernement togolais et l’OCDI, cette opération d’assistance en vivres et non vivres aux populations sinistré du grand Lomé a coûté 80 millions dont 11 provenant de l’OCDI.

Notons que chaque ménage devrait bénéficier de riz, maïs, pâtes alimentaires, huile, tomate, natte, couverture, détergents, sceaux plastique, bassine, chlore, ballot de friperie et d’une enveloppe financière.

Au  moment qu’elle se déroulait à Baguida, la même opération était menée au Centre communautaire de Tokoin, de Bè, à la Direction préfectorale et action sociale d’Adidogomé, au centre Logopé, sur le terrain d’Agoè-Zongo.

 

Francine DZIDULA

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