
La semaine dernière, un fait divers tragique a secoué le quartier Wentenga, situé dans l’arrondissement 5 de Ouagadougou. Un homme d’une soixantaine d’années a perdu la vie dans une chambre de passe alors qu’il était en pleins ébats avec une jeune serveuse de 19 ans. Ce drame, relayé par des sources locales, met en lumière les risques sanitaires et sociaux associés à ces lieux de rencontres.

Un accord financier inhabituel

Selon les informations recueillies, l’homme et la jeune femme s’étaient entendus sur un tarif initial de 30 000 F CFA (environ 50 dollars) pour la nuit. Cependant, le sexagénaire, apparemment généreux, aurait proposé une somme bien plus élevée, atteignant 100 000 F CFA (environ 167 dollars). Malheureusement, en pleine relation, l’homme a été pris d’un malaise fatal.
Alertés par la jeune fille, les gérants de l’établissement ont rapidement constaté le décès du client avant l’arrivée de la police. Les forces de l’ordre ont effectué les constatations d’usage et procédé à l’évacuation du corps.
Un drame qui soulève des questions
Les causes exactes du décès ne sont pas encore officiellement confirmées. Il pourrait s’agir d’une crise cardiaque, d’une intoxication ou encore d’un problème de santé sous-jacent. Cet incident remet en question la réglementation des maisons closes et les conditions sanitaires qui y prévalent.
Par ailleurs, l’écart d’âge entre les deux protagonistes et la somme importante engagée pour cette nuit suscitent des interrogations sur les pressions économiques et sociales poussant certaines jeunes femmes à s’engager dans de telles activités.
Faut-il renforcer la régulation des maisons closes ?
Ce drame réactive le débat sur l’encadrement des lieux de passe. Certains plaident pour des mesures telles que l’instauration de visites médicales obligatoires, le renforcement des contrôles policiers ou encore une sensibilisation accrue des clients sur les risques encourus.
En attendant, l’enquête policière se poursuit, et la famille du défunt doit faire face à cette disparition aussi soudaine que dramatique.
Yaovi AGBEGNIGAN
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