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YAS ET CONFAM

Pour s’habiller tendance, les Loméens préfèrent « abloni »

YAS ET CONFAM

Les vacances sont un moment rêvé pour les jeunes de se mettre en vedette par leur habillement, leur look avec des trucs bon chic bon genre. Mais la plupart des jeunes ne peuvent se donner le luxe de faire du shopping dans les magasins spécialisés dans la vente d’habillement car le prix proposé n’est pas souvent à leur portée alors ils n’ont qu’une solution : le marché de la friperie.

Si autrefois, porter «abloni» comme on l’appelle ici, n’est pas bien vu, actuellement à Lomé, il est à la mode et ses adeptes sont de plus en plus nombreux. Et ça le textile ne peut rien.

TOGOCOM DEVIEN YAS

« Ce n’est pas parce qu’on n’a pas les moyens qu’on ne peut pas s’habiller décemment», raconte Akofa, une étudiante rencontrée dans un marché de la friperie à Lomé. Et de poursuivre: «Il y a la qualité ici, l’essentiel c’est d’avoir le flair pour dénicher ce qui est tendance. »

«Je suis un amateur de sport mais les tenues de sport coûtent les yeux de la tête dans les magasins. Je viens les chercher ici. Bien qu’ils soient de seconde main il me permet quand même d’exercer mon activité », affirme pour sa part Moustapha.

« Actuellement, acheter le pagne et aller chez la couturière revient beaucoup cher. La friperie constitue pour les jeunes surtout pour nous les filles un secours pour ne pas être en marge de notre époque. Je peux venir ici et m’habiller classe plus que celui qui est sorti d’un prêt-à-porter. Le tout n’est qu’une question de bon choix car n’oubliez pas que certains magasins viennent par ici», confie Amassan.

«Les prix de la friperie sont abordables. Avec 100F voire 50 F tu peux trouver des habits à ton goût » raconte cette femme qui est la recherche des habits pour son bébé.

Dans ce marché il y a tout : des tenues de sortie aux tenues de sport en passant par les sous-vêtements.

Autrefois, le monopôle dans ce secteur était détenu par les Nigérians mais aujourd’hui les Togolais font leur percer au grand dam des premiers. La vente de la friperie est très rentable, raconte un pionnier dans le domaine mais seulement dit-il, les Togolais ne savent pas chercher de l’argent. Il trouve que les Togolais sont trop pressés d’être riches alors qu’il faut progresser pas à pas.

Tant que les hommes continueront par se vêtir, ce commerce a encore de beau jour devant lui.

N’oubliez pas qu’une fois les avoir achetés il faut les laver avant de les porter.

 

Clarisse AFANOU

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