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Ogou 1/SOS villages d’enfants programme d’Atakpamé : 3ème édition de “Girls can” dans l’Ogou

La troisième édition du projet d’intensification de la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants dans la préfecture de l’Ogou a pris une direction novatrice en mettant en avant la promotion du leadership féminin. Cette phase 2 du programme SOS Villages d’Enfants à Atakpamé a connu la troisième édition du projet “Girls Can”, qui vise à inspirer et à encourager les jeunes filles à embrasser des postes de responsabilité et à envisager une carrière dans le domaine de l’administration, de la gestion d’entreprise et de l’organisation.

 

L’essence même de l’activité “Girls Can” réside dans sa simplicité et son impact. Une fille ou une jeune femme est sélectionnée pour occuper un poste de leadership au sein d’une institution pour une durée de quelques jours. Cette expérience immersive permet à ces jeunes femmes d’acquérir un aperçu concret du monde professionnel et de développer leur confiance en elles.

En assumant des rôles de responsabilité, ces dirigeantes temporaires montrent aux élèves filles qu’elles sont tout à fait capables d’aspirer à des postes traditionnellement dominés par les hommes. Les jeunes filles, témoins de cette démonstration de leadership, sont inspirées à envisager un avenir où elles aussi peuvent devenir des administratrices, des chefs d’entreprises ou des leaders au sein d’organisations.

 

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Cette initiative arrive à point nommé dans un monde qui reconnaît de plus en plus l’importance de la diversité et de l’inclusion dans tous les domaines. Elle défie les stéréotypes de genre et encourage les jeunes filles à briser les barrières qui limitent leurs aspirations professionnelles. En impliquant les jeunes femmes dans des rôles de leadership dès leur plus jeune âge, l’initiative “Girls Can” ouvre la voie à une génération future de femmes fortes, ambitieuses et influentes.

Avant de participer à l’initiative “Girls Can”, je n’aurais jamais pensé que je pourrais être une dirigeante. Mais après avoir assumé ce rôle pendant quelques jours, j’ai réalisé que je pouvais le faire. Je me sens plus confiante et je sais maintenant que rien n’est hors de portée”, a confié Modestine ZANOU, 15 ans, élève en classe de 1ère au lycée d’Atakpamé.

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Cette troisième édition du projet dans la préfecture de l’Ogou est bien plus qu’une simple campagne de sensibilisation. C’est une célébration du potentiel féminin, une invitation à briser les plafonds de verre et à conquérir de nouveaux horizons. Grâce à l’activité “Girls Can”, une petite étincelle allumée aujourd’hui pourrait bien devenir le feu qui guide la prochaine génération vers un avenir égalitaire et prometteur.

 

Ces simulations pratiques démontrent concrètement aux jeunes filles qu’elles ont autant le potentiel que les hommes pour assumer des responsabilités et occuper des postes de leadership. En plus, l’initiative “Girls Can” s’inscrit dans une démarche de création d’une culture où les stéréotypes de genre sont déconstruits et où les opportunités ne sont pas limitées par le sexe.

Claire TOSSOUKPE, 17 ans, élève en classe de 1ère C au lycée Agbonou : “J’ai souvent hésité à prendre la parole en classe, mais en tant que dirigeante, je devais le faire. Cela a renforcé ma capacité à m’exprimer et à défendre mes idées. Je veux maintenant continuer à développer ces compétences pour être prête à saisir les opportunités qui se présentent. L’initiative “Girls Can” m’a fait réaliser que le leadership ne dépend pas du genre, mais de la volonté et de la détermination. J’ai aimé l’expérience de dirigeante et je veux continuer à apprendre et à grandir pour réaliser mes rêves.”

 

L’objectif ultime est de façonner une nouvelle génération de femmes confiantes, ambitieuses et conscientes de leurs droits et de leurs capacités. En fournissant des occasions de participation active et en encourageant les jeunes filles à croire en elles-mêmes, cette initiative prépare le terrain pour un avenir où l’égalité des sexes ne sera pas seulement un concept, mais une réalité incontestée.”…

 

Bercide KEWE, 15 ans, élève en classe de 3ème au lycée Afeyé Kpota : “La simulation de dirigeante m’a donné un aperçu du monde professionnel auquel je n’avais jamais pensé auparavant. J’ai réalisé que les femmes peuvent vraiment faire tout ce qu’elles veulent. Cela m’a inspiré à viser haut et à ne jamais sous-estimer mes compétences.”

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